L'Etat Second


Le 28/07/2016 - Cher Journal,

 

Nous avions reçu un message d'un couple qui nous proposait d'utiliser son Donjon. Après quelques échanges nous avions convenu d'un rendez-vous. Nos hôtes étaient tous deux dominants et mon Maître dans sa toute puissance avait décidé que Maîtresse Mandy pourrait me dominer à sa guise.

...

Les yeux bandés, perchée sur mes talons hauts je franchissais le seuil de la porte, bien accrochée à mon Maître pour me guider. Il me faisait monter les marches une à une pour que je ne les dévale pas d'une seule traite. J'avais entendu la voix de Maître Miguel, elle était plutôt douce, il avait l'air d'être un homme gentil. En franchissant une marche j'ai senti de la chaleur sur ma cuisse gauche, une bougie me semblait-il. Mon Maître me confirmera par la suite que c'était bien cela.

 

Une fois arrivés dans l'Antre de nos hôtes, je fus immédiatement prise en main par Maîtresse Mandy. Mon Maître et son complice m'ont aidée à m'installer sur la Croix de Saint André. Attachée aux poignets, j'avais l'impression d'être suspendue. Très inconfortable comme position d'ailleurs, mais vite oubliée grâce à ce qui a suivi. Maîtresse Mandy a commencé à frapper. L'expression dit "une main de fer dans un gant de velours". Et bien la concernant je penserais l'inverse. Elle avait la main lestée par du plomb, ses coups étaient durs et secs. J'avais expressément demandé à mon Maître de me laisser dire stop. D'une part parce que j'aimerais tester mes limites et d'une autre parce que j'avais besoin de ressentir cette douleur. Les premiers coup ont été assez violents, il fallait que mon corps se réhabitue à cette sensation. J'étais tendue, chacun de mes muscles étaient contractés par l'appréhension. Je subissais les premiers assauts, Maîtresse Mandy demandait si ça allait et me disait de respirer. Je sais qu'elle a frappé avec un paddle parce que j'ai gardé les traces sur les cuisses. Elle faisait claquer l'objet de ma torture dans sa main, puis m'en donnait plusieurs coups sur les cuisses. Je ne voulais pas perdre la face, ni dire stop, pour contenter mon Maître, pour qu'il voit que je pouvais tenir et qu'il soit fier de moi. J'essayais de ne pas bouger et de ne pas crier. J'avais espoir que mon Loup me regarde avec satisfaction et surtout avec envie. Les salves se faisant de plus en plus fortes, je me concentrais sur ma respiration. Les dents serrées, j'ai décidé de reprendre le pas sur mon corps et de me détendre. Je me suis mise à respirer lentement, il aura fallu trois chocs avant que je ne bascule. Un état second était entrain de m'envahir. Comme si mon esprit et mon enveloppe n'était plus connecté. J'ai lâché prise totalement. Et c'est une chose très rare mais aussi très plaisante. Le temps s'est arrêté. Complètement dans ma bulle, je ne subissais plus les coups. Chaque choc retentissait dans toutes mes cellules et les réchauffait. Je me sentais bien, je prenais du plaisir à avoir mal. Les coups n'avaient pas le même impact, je ne serrais plus les dents, j'avais décidé de transformer la douleur en plaisir. Les chocs chacun leur tour déclenchaient dans mon subconscient une libération des mes pulsions, qui me faisait mouiller. Je ressentais alors plusieurs plaisirs :

* celui de ne plus subir la douleur, mais de la contrôler, de surmonter l'insurmontable

* celui de reconnaître qu'à côté de la sensation douloureuse provoquée par le paddle, la partie de mon corps mise en effort envoyait d'autres informations à mon cerveau comme celle de l'excitation par exemple

* et enfin celui de ressentir la douleur en elle même, qui fait revivre mon corps et mon esprit et qui me rappelle ce que je suis.

Malheureusement je ne suis pas restée assez longtemps dans cette transe. Alors j'ai essayé d'y retourner une deuxième fois. Maîtresse Mandy m'a fait installée sur des petits tabourets rembourrés. Il y en avait trois, un sous chacun de mes genoux et puis un pour appuyer le haut de mon corps. La Maîtresse m'a demandé quelle était ma pointure, j'ai répondu du 41. Ce à quoi elle a rétorqué : "Alors je vais te donner 41 fessées". Quelques fessées après j'ai été enculée par Madame et son gode ceinture, pendant que je suçais les hommes. Les fessées plus violentes, je me suis une nouvelle fois concentrée pour basculer. Ce qui a fonctionné à merveille, mais cela n'a pas duré. Après tout ça, je me sentais comme soulagée, complètement vidée. Mais la séance a continuée. Un crochet dans le cul, la laisse tendue en avant, j'ai encore subit quelques heurts. Je me rappelle de la mouille qui coulait le long de mes cuisses. C'était terriblement excitant, en plus j'avais retrouvé depuis peu l'usage de ma vue. J'étais ainsi harnachée devant mon Maître qui contemplais le plug, insérée dans mon cul et qui visiblement aimait ça. Après m'avoir détachée, Maîtresse Mandy et Maître Miguel se sont exercés à l'art du Bondage. Ils m'ont placée au centre de la pièce et chacun leur tour m'ont enroulée avec les cordes pour former un harnais assez esthétique. J'ai aussi fait un tour dans la cage que Maître Miguel avait fabriquée, au demeurant très jolie et assez spacieuse. J'ai apprécié cette expérience et n'hésiterai pas à passer du temps dans ma cage lorsque mon Maître en aura choisi une. Puis vint le tour du carcan. J'ai eu la permission de sucer mon Maître en compagnie de l'autre Dame de la soirée. Chose qu'il a beaucoup apprécié. Deux langues couraient sur sa queue raide, descendant de son gland vers ses couilles. Après cette brève réjouissance, je fus prise par mon Maître. Quel bonheur de le sentir en moi, de pouvoir le servir. J'aime tellement quand il me possède. J'ouvre toutes les vannes, je me laisse submerger, je le laisse prendre le contrôle. C'est tellement bon de lâcher prise. La jouissance de mon Loup marqua l'apogée de cette soirée, puissante comme toujours. Prit de spasmes il s'appuyait sur moi de tout son poids. C'était douloureux, mais je me devais de le soutenir. Etre présente pour lui dans ce moment d'extase est un devoir pour moi en tant que Soumise mais c'est un plaisir en tant que femme. 


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